De la Révolte des Gilets Jaunes - Clap de fin

RIP vs RIC

RIP vs RIC – s’agirait-il d’opposer le Référendum d’Initiative Populaire au Référendum d’Initiative Citoyenne – Absurde ! S'opposent au RIC toutes les victimes innocentes de ce conflit  – Resquiescat In Pace – Stop à l’anarchie !

RIP – Resquiescat in pace

RIP – Resquiescat in pace – qu’elles reposent en paix ces victimes innocentes...

Qui étaient-elles ces victimes innocentes que les agents de la subversion gauchiste feintent éhontément d'ignorer ? 

             Un artisan dont la fourgonnette s'est encastrée sous un poids lourds ^[1], une jeune femme de 26 ans dont la voiture s'est également encastrée sous un semi-remorque ^[2], ainsi qu'un homme d'une cinquantaine d'années, père de deux enfants, mort dans des circonstances identiques ^[3]. 

        Initialement, le mouvement protestataire des Gilets Jaunes se devait de rester apolitique ^[5], confère tous ces Gilets Jaunes de la première heure qui s’étaient réunis un samedi, et se donnaient ainsi rendez-vous de samedi en samedi, avec un but bien précis : faire entendre le « ras-le-bol » fiscal, social et plus encore, institutionnel.

       Séduits par ce parfum de révolte sans artifice démagogique, nombreux ont été ces sympathisants à arborer un gilet jaune sur le tableau de bord, dont je fais partis, afin de ce soutenir la noble cause dans son cadre initiale.

       Or, le message politique s'est brouillé, dés lors que des militants se sont vu pousser des ailes, et ont franchi le Rubicon de la contestation initiale pour affirmer des revendications toutes autres dont il n’eut jamais été question originellement. Au-delà de cette dérive malheureuse, le mouvement n'a pas su ou n'a pas pu se structurer, organiser ses modes d'action et se protéger de la contagion anarchiste via la mise en œuvre d'un service d'ordre, ainsi que la prise de responsabilité par ceux qui tenaient les lieux de blocages pour des raisons évidentes d'ordre public – pour l'essentiel, les barrages étaient non déclarés, imprévisibles et dangereux. Plutôt que de s'engager dans la voie légale, le mouvement des Gilets Jaunes s'est enfoncé dans celle de l'Anarchie. 

         Pire encore, une population de gauchistes grimée en Gilets Jaunes s’est octroyée autocratiquement les pleins pouvoirs au sein d'un mouvement dont ils n’étaient certainement pas à l’origine. Ces derniers ont alors appliqué leur méthodologie intrinsèque de grévistes professionnels propre à la subversion gauchiste. C’est ainsi que la notion de « blocage » ou de « barrage » temporaire du samedi s’est transformé en un vulgaire blocage permanent tenus par des gauchistes, sans foi ni loi, générant chômage technique et accidents graves de la circulation ^[6]. 

        Ainsi les premières victimes de la politique technocratique Macronienne, à savoir, tous ces actifs qui n’ont quant à eux d’autres choix que d'assumer leurs responsabilités socio-économiques, et par voie de conséquence d’aller bosser à cet effet, parce que ces derniers doivent payer en fin de mois leur échéances d’emprunt personnel et professionnel, leurs primes d’assurances mensualisées, leur consommation d’électricité, d’eau, d’essence, bref répondre à la fois de leurs obligations professionnelles et de leurs obligations familiales, quand d’autres,  a priori sans obligations contraignantes se permettent de bloquer ces derniers au rond-point du samedi au samedi, soit sept jours sur sept, et ce vingt-quatre heures sur vingt-quatre... De quoi s'interroger une fois de plus sur cette absurde anomalie. 

        Les véritables victimes de cette crise, que sont les actifs, sont à la fois doublement pénalisés dans leur mobilité – objet initial de la Révolte des Gilets Jaunes – d'une part, pénalisés par la politique Macronienne – hausse des taxes sur le carburant, des primes d'assurances, pénalisation du diesel, malus écologique, hausse des péages, etc. – et d'autre part, pénalisés par l'immobilisme imposé par une minorité de blocage se revendiquant des "Gilets Jaunes", en réalité, des gauchistes sans foi ni loi appliquant leurs recettes rancies.  

          Les vrais gilets jaunes sont eux pris en otages entre la bande à Macron – technocrates de bas niveau –  et la bande à Mélenchon – insoumis assistés – en négociation permanente pour assurer leur propre subsistance sans bosser... Cherchez l'erreur !

         Ceux-là même qui se baladent de plateau télé en plateau télé, élus par je ne sais trop quelle « assemblée citoyenne » via je ne sais trop quel « référendum d’initiative fasciste » n'est pas sans évoquer Florange... 

        Que l’ordre soit rétabli, et que soit mis un terme définitif aux troubles mis en œuvre par la subversion gauchiste. Il est temps désormais que retentisse le clap de fin de cette mobilisation, elle n’est plus que l’apanage de l’ultra gauche et de ces revendications anarchistes, ses fruits sont pourris, car la cognée était à la racine même de ce mouvement… Du gilet jaune au gilet rouge, la ligne « rouge » est cette fois-ci belle et bien franchie. Stop à l’anarchie, place à la démocratie, la contestation est actée par le gouvernement, sa légitimité est désormais remise en cause. De la contestation doit désormais émerger des solutions, et ce n’est certainement pas de la subversion gauchiste que l’on obtiendra quelques propositions que ce soient qui vaillent la peine d'être entendues.

RIC - Référendum d'Initiative Citoyenne

Assemblée Citoyenne - Sixième République 

RIC – « Référendum d’Initiative Citoyenne » – un fantasme d’ultra gauche, saisie opportunément par les médiats pour fomenter une énième flopée de petites miettes démocratiques au si petit peuple ^[4].

Objet d'un débat sur les institutions, au pire il s'agira une fois de plus d'un objet de coup d'état permanent qui est mis en perspective, ou bien, au mieux un outil inutilisable... 

[1] "Gilets Jaunes" : un mort sur un barrage près d'Arles - RTL - 02/12/2018

"Cet accident est directement lié à un barrage de 'gilets jaunes' qui a provoqué un gigantesque embouteillage de dix kilomètres (...) Une fourgonnette a percuté de plein fouet un poids lourd avant d'être à son tour percutée par un autre véhicule", a expliqué Patrick Desjardins.
Le conducteur de la fourgonnette, un artisan, n'a pas survécu à ce choc "très violent". Le poids lourd qui était devant lui a avancé de "plusieurs mètres" et son chauffeur légèrement blessé a été hospitalisé, a précisé le procureur.

[2] Charente : nouvel accident sur un barrage de gilets jaunes, un mort - FranceSoir - 11/12/2018

Un terrible accident de la route a coûté la vie à une jeune femme de 26 ans lundi 10 décembre après-midi à Chasseneuil (Charente). Le drame est survenu vers 15h juste avant un rond-point bloqué par un barrage filtrant des gilets jaunes.

La voiture de la victime est venue s'encastrer dans un camion qui attendait justement que les manifestants le laissent passer.

Les pompiers ont dû désincarcérée la conductrice mais ils n'ont rien pu faire pour la ranimer. Elle serait morte sur le coup. L'état de son véhicule constaté sur les images de La Charente-Libre témoigne de la violence du choc.

[3] Gilets Jaunes : un mort dans un accident à la frontière belge - Le Parisien - 15/12/2018

Une collision a fait une nouvelle victime sur un barrage de Gilets jaunes vendredi soir à la frontière entre la France et la Belgique. L’accident s’est produit entre la ville française de Jeumont et sa voisine belge d’Erquelinnes

Le conducteur de la voiture, un habitant de Solre-sur-Sambre, est décédé sous la violence du choc. Selon le maire d'Erquelinnes, qui s'est rendu vendredi sur les lieux, l'accident a eu lieu vers 18 heures et la victime est un homme « d'environ 50 ans, père de deux enfants ».

[4] Philippe annonce un débat sur le référendum d'initiative citoyenne - Valeurs Actuelles - 16/12/2018

Édouard Philippe détaille les annonces faites par Emmanuel Macron en vue de déminer la crise entamée le 17 novembre dernier avec la première mobilisation des « gilets jaunes ». Et le chef du gouvernement annonce un débat sur le référendum d’initiative citoyenne, le RIC, mais limite déjà les contours du dispositif éventuel.

Le Premier ministre détaille également la promesse du président, le 10 décembre dernier d'augmenter « le salaire d’un travailleur au smic de 100 euros par mois dès 2019 » : il s'agira d'une « hausse massive de la prime d'activité » qui sera versée « dès le 5 février pour compléter le salaire de janvier». Si la hausse ne concernera pas tous les salariés au smic, car tenant compte de l'ensemble des revenus de chaque ménage, le gouvernement prévoit d' « élargir le nombre de foyers éligibles (à la prime d'activité), qui passera de 3,8 millions à 5 millions ».

[5] Les barrages des gilets jaunes, nouveau haut lieu de la récupération politique - Anthony Cortes - Marianne - 07/12/2018

Des Landes à la Moselle et du Finistère à la Corse, nombreux sont les axes routiers ralentis et les dépôts de carburants à l'arrêt. Le but : faire entendre ce fameux "ras-le-bol". Fiscal, social ou général.

"J'en ai repéré quelques-uns, je les ai pourris". Carole a le coeur lourd. Gilet jaune "de la première heure", cette Poitevine de 52 ans tient absolument à l'identité "apolitique" du mouvement. "Si je me suis engagée, ce n'est pas pour fricoter avec ceux qui entretiennent le système", explique-t-elle à Marianne. 

Une échappatoire, ou plutôt un exutoire, qu'elle regrette "souillé" par l'irruption de certains militants politiques "loin d'être désintéressés".

[6] Analyse

De la Révolte des Gilets Jaunes - Acte IV

David J. - Une certaine idée - 11/12/2018